Il multiplie en 1806 les actions spectaculaires à la tête de sa « brigade infernale » composée du 5e et du 7e régiment de hussards. Il capture ainsi les gendarmes de la garde du roi de Prusse et il force le prince de Hohenlohe à la capitulation à Prenzlau.
Le 26 octobre 1806, pendant la campagne de Prusse, il attaqua la division de cavalerie de Hohenlohe. Sans s’inquiéter de son énorme supériorité numérique, il la charge avec son impétuosité accoutumée, et bientôt toute la division rompue, culbutée, cherche son salut dans les défilés étroits qui se trouvent à là sortie du village de Zehdnick. Vainement la cavalerie prussienne cherche-t-elle à se reformer en bataille, les dragons français l’écrasent et en font une horrible boucherie.
Le 28 octobre 1806, au village de Prentelau, il contribua puissamment par ses charges brillantes aux succès de la journée. Mais ce qui mit le comble à la gloire du jeune et vaillant général, ce fut la prise de Stettin, où avec deux régiments de cavalerie seulement, il fit son entrée le 29 du même mois. Il prend d’assaut la forteresse de Stettin avec 500 cavaliers seulement, utilisant des simulacres de canons en bois. Ce fait d’armes, d’une audace inouïe, fit tomber au pouvoir des Français une forteresse en bon état, bien approvisionnée, armée de 160 pièces de canon et occupée par 6000 hommes. Il contraint Blücher à se rendre à Lübeck.
La brigade infernale commandée par Lassalle.
Dioramas historiques avec des figurines au 1/72éme