Les herbes de la pampa sont réalisées avec les plantes séchées appeleées la queue-de-lièvre (Lagurus ovatus, Poacées). Cest une plante de la dune grise : cette dune fixée par la végétation qui la recouvre, se trouve en retrait derrière la dune blanche, la dune de sable, mouvante. C'est une plante d'origine méditerranéenne, qui aime aussi les friches sèches. Elle participe, par son réseau de racines étalé et superficiel, à la fixation du sable et à la transformation progressive de la dune blanche en dune grise.
Merci à Helen et Christian de Speira pour le smilodon !!
La maquette : Les hommes préhistoriques chassent. Par hasard, ils rencontrent un tigre dents de sabre...
Les hommes vivant en Amérique du Sud.
Contexte historique: Si l'on conserve au mot « préhistoire » son sens le plus courant : « histoire de l'humanité depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'apparition des premiers témoignages écrits » (M. Brézillon, 1969), la préhistoire sud-américaine ne prend fin qu'au début du xvie siècle avec l'arrivée des premiers navigateurs et des conquistadores européens ; en effet, aucun témoignage indubitable d'un système d'écriture quelconque n'a jusqu'ici été retrouvé en Amérique du Sud, et notre connaissance des civilisations précolombiennes se fonde essentiellement sur l'interprétation des vestiges matériels. Il est donc nécessaire de choisir ici un autre critère, qui sera l'apparition des premières sociétés dites complexes, sédentaires, à l'organisation sociale élaborée et hiérarchisée, à l'économie fondée sur l'agriculture et/ou l'élevage et utilisant, pour la plupart d'entre elles, la poterie.
La préhistoire du continent sud-américain constitue par ailleurs un champ d'étude très différent de celui qui est offert par l'Ancien Monde. Il s'agit, en effet, d'une expérience qui eut lieu en vase clos, au contraire de ce qui s'est passé en Europe et en Asie, où actions et réactions des groupes préhistoriques aux mêmes époques ont été multiples et souvent difficiles à démêler. En Amérique, les premiers occupants ont vu s'ouvrir devant eux un continent vide, aux paysages et à la faune non encore modifiés par l'homme, non soumis à des influences culturelles extérieures. Cet univers intact présentait des milieux naturels fortement tranchés auxquels l'homme dut s'adapter relativement vite mais sans avoir à subir, du moins au début, la concurrence d'autres groupes. Par ailleurs, le peuplement de l'Amérique est un phénomène très récent, comparé à celui de l'Ancien Monde. S'il semble désormais difficile de refuser à l'homme américain une ancienneté d'au moins 30 000 ans, nous sommes loin des 3 millions d'années de l'Homo habilis est-africain.
Dioramas historiques avec des figurines au 1/72éme